Point de vue
De cet oeuvre peint, l'essentiel n'est peut-être pas dans le choix des thèmes ni de l'expression picturale, mais plutôt dans l'aventure poétique d'un paysagisme abstrait et lyrique à la manière de Zao Wou-Ki, dans le frémissement lumineux d'une palette visionnaire à la Turner ou dans les tentations d'un orphisme si cher à Apollinaire via le couple Delaunay.
Quand le regard et l'âme musardent de flammes chatoyantes et puretés de gemmes en délicates opalescences pour soudain se perdre dans d'ultra-marines nuances abyssales, on se prend à désirer avec le paradoxal Oscar Wilde que la nature se décide à imiter l'art !
Jean Paul FRANCES, Professeur, novembre 1999